Dans un communiqué de presse lu à Lubumbashi, ce jeudi, par M. Olivier Kamitatu, porte-parole de Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi constate l’absence de sanctions à l’endroit des personnalités investies de l’autorité de l’Etat qui tiennent des discours racistes et xénophobes. « Cette attitude complaisante est inacceptable et révoltante », a déclaré Kamitatu.

Au plan politique, ce parti a salué la démission de ses cadres du gouvernement. Au sujet de la détérioration de la situation sécuritaire, Ensemble pour la République condamne les actes de terrorisme qui ont ensanglanté Kasindi, dans le Nord-Kivu. A cet effet, ce parti présente ses condoléances aux familles des victimes et appelle tous les Congolais à demeurer solidaires dans l’épreuve. Cette formation politique a aussi constaté l’incapacité du gouvernement à endiguer la violence dans la partie Est du pays et a relevé l’échec de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Quant au processus électoral, au regard des « carences et de l’opacité » du processus d’enrôlement dans la première aire géographique, le parti de Katumbi note qu’au rythme actuel, « la tenue des élections dans le délai constitutionnel est délibérément sabordée pour exécuter un agenda caché ». Pour cette formation politique, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, « sera tenu pour responsable » en cas de glissement du délai constitutionnel.