Insalubrité à Lubumbashi, un casse tête sans solution ?
Depuis des lustres, la capitale du cuivre a subie plusieurs transformations, tant sur le plan démographique que sur le plan urbanistique.
La belle ville d’hier tant à céder les commandes à celle d’aujourd’hui qui semble malheureusement porter une robe teintée des couleurs obscures.
Wantanshi n’est plus dans sa belle casquette, elle a emprunté celle de l’instabilité avec tous les risques qu’elle en court.
Le dépôt d’immondices ne sont pas choisi selon les milieux propices mais c’est de l’amalgame qui règne.
Les déchets sont amassés même aux endroits les plus fréquentés, et cela sans gêne.
Rendez-vous au croisement des avenues Tabora et du 30 juin en plein centre ville, une montagne aux odeurs nauséabondes se forme chaque fois et n’est déplacée que deux à trois jours après au risque d’affecter la santé des plusieurs.
L’avenue chef Katanga n’est pas également oublié par cette salle besogne à son croisement avec l’avenue Ndjamena à côté de l’école malkia wa Amani et de l’église NCD, un endroit qui regorge de plusieurs arrêts de bus et dont l’afflux des citoyens n’est pas à démontrer.
C’est juste l’échantillon sur une longue listes des dépotoirs urbains sur la ville de Lubumbashi.
On se rappellera tout de même que le maire de la ville a lancé une opération dont les échos sont jusqu’à présent inaudibles. L’opération ”butshafu ni malari” , alors que les immondices ne s’evacuent pas rapidement au risque de causer des maladies aux lushois.
Qu’attend on donc pour doter à la ville de Lubumbashi une politique adéquate d’évacuation des déchets ?
Répondre qui pourra.
Cedrick CISHIMBI