Deuxième aire opérationnelle, la population face aux innombrables défis pour l’enrôlement.

Débutée depuis le 25 janvier dernier, l’enrôlement des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle se poursuit.
À Lubumbashi cette opération visant la révision du fichier électoral ne pas sans tâche.
Outre les difficultés dans les centres d’enrôlement, il se dégage de ce processus plusieurs bavures qui ne laissent pas indifférents les futures électeurs.
Plusieurs parlent des cas de corruption des agents de la CENI qui perçoivent à cet effet entre 5000 et 15000 Francs congolais pour délivrer la carte d’électeur.
C’est le cas des centres situés dans l’école ” Pax” au Bel-Air ( témoignage d’une anonyme); d’un centre au quartier 5 ans affirme une anonyme, etc…
D’autres par contre se plaignent de la lenteur des opérations dans plusieurs centres sur place.
Une dame qui a gardé son identité affirme avoir obtenu sa carte d’électeur le vendredi passé après 12heures d’attente soit de 5H à 17h.
D’autres encore parlent des grandes personnalités et autorités ainsi que membres des partis politiques qui s’amènent en masse et qui sont malheureusement exempté de respecter l’ordre d’arrivée.
Face à ces situations la CENI qui promet de veuillez sur ces semble ne pas satisfaire les futures électeurs.
Au regard de cette situation plusieurs sont ceux qui restent à la maison ou à leurs occupations espérant une très probable prolongation comme ce fut dans la première aire opérationnelle.
Notons que l’enrôlement des électeurs dans notre zone est censé prendre fin ce 24 février 2023.