CENI RDC, 15 jours supplémentaires jugés insuffisant dans la deuxième aire opérationnelle.

C’est depuis le 23 février passé que la ceni via un communiqué a prolongé les opérations d’enrôlement des électeurs dans sa deuxième aire opérationnelle ainsi que les 5 pays pilotes où se déroulent ces opérations.
Les causes avancées sont notamment le déploiement tardif des matériels dans certains de la dite aire et l’afflux des requérants de la carte d’électeur le jour de fermeture.
Par contre, des voix s’élèvent contre les méthodes et le système des agents de la machine électorale congolaise.
John Jesse Numbi, opérateur politique et ancien cadre d’un parti membre du FCC pense que cette opération devrait s’étaler sur au moins 3 mois selon les prévisions de son camp qui du reste n’ont pas été prises en compte.
Il fustige par ailleurs le monnayage de cette opération par certains agents vide de sens qui s’évertuent à cette sale besogne.
Outre ces déviations, Jesse parle d’une régression après 3 cycles électoraux vécus en RDC.
Sur le terrain, les files sont encore longues et pas prêtes à être courtes.
Plusieurs sont ceux qui s’amenent très tôt dans des centres pour n’obtenir leurs que tard dans la soirée et même le jour suivant et plusieurs n’en goute même pas les délices.
La CENI est donc face aux responsabilités qui sont les siennes pour ainsi satisfaire le congolais lambda à quête de sa carte d’électeur qui jouera momentanément le rôle de pièce d’identité.
La CENI ajoutera t elle encore quelques jours à ces opérations d’enrôlement des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle ?
C’est inévitable vu l’afflux.

Cedrick CISHIMBI