Briefing- Front diplomatique/ Des vérités comme de l’eau claire dans un verre d’eau clair.
Ce lundi 13 mars 2023, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula en compagnie de son collègue de la communication se sont livré à l’habituelle séance de recevabilité.
Ce briefing – front diplomatique face à la crème des journalistes nationaux a porté sur la visite du président français Emmanuel Macron ainsi que celle du conseil de sécurité des nations unies du 09 au 11 mars, et l’envoie en RDC par l’Angola d’un conteingeant militaire à l’Est de la RDC.
Le chef de la diplomatie congolaise a rappelé à l’assistance les objectifs de la mission du conseil de sécurité de l’ONU en RDC, 5 ans après :
– Amélioration du partenariat entre la RDC et les nations unies
– Le rôle que doit jouer l’ONU quand à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC
– Les élections
– L’avenir de la MONUSCO en RDC.
Tout en rappelant que la priorité des priorités pour la RDC c’est la restauration de la paix et la sécurité à l’Est notamment au Nord Kivu et dans l’ituri, Christophe Lutundula a renseigné à l’opinion que le gouvernement a conféré avec ses hôtes concernant le partenariat sur 3 points :
– la paix et la sécurité
– la stabilité
– le développement économique et social.
Quand à l’avenir de la MONUSCO, Christophe Lutundula affirme qu’il nécessite des ajustements importants à cause de la quasi inexistance de cette mission de l’ONU vieille de plus de 23 ans en RDC.
Revenant sur les propos couplé du président Macron à Kinshasa et ceux du conseil de sécurité portant sur la responsabilité de la RDC concernant les problèmes sécuritaires et administratifs,
Christophe Lutundula s’est montré claire à ce sujet.
Je cite :
” c’est une erreur que de penser que les Nations unies regleraient nos problemes.
” c’est inadmissible, incorrect, scandaleux que d’avoir imposé à la RDC ( Zaïre à l’époque) d’accueillir les génocidaires Rwanda. Sur ce point le chef de la diplomatie congolaise renvoie ses interlocuteurs à resuivre les propos du premier ministre de l’époque Léon kengo wa Dondo à ce sujet.
” il est extrêmement grave de faire aujourd’hui le ponce Pilate…”
Il a par la même occasion rappeler à tous les prérogatives des Nations unies qui sont basées naturellement sur la paix.
”On ne peut pas compter sur les Nations unies, mais on peut compter avec les Nations unies a-t-il renchéri.
Quand à l’envoie du conteingeant Angolais à l’Est de la RDC, le VPM a justifié cette présence par l’échec de la CIRGL qui a conduit à la mise en place du mécanisme ad-hoc pour un cantonnement sécurisé.
Il a renvoyé l’opinion au communiqué du 22 avril à Nairobi qui aux forces régionales d’intervenir en cas de refus d’une partie en guerre de ce conformer aux résolutions visant la paix.
Au souhait d’un journaliste d’interrompre les relations diplomatiques avec le Rwanda, le VPM a rappelé la RDC n’a plus d’ambassadeur au Rwanda depuis un long moment et la chargée d’affaires qui couvrait la présence diplomatique congolaise au Rwanda a été également rappelé. Quand à la fermeture la frontière avec le Rwanda, c’est les paramètres économiques et d’interdépendance entre les peuples de deux pays qui ont été pris en compte pour ne pas pénaliser les populations.
Il a tout de même rappelé que les heures d’ouverture ont été diminuées et le contrôle à la frontière renforcé.
Cedrick CISHIMBI